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REPPEL HISTORIQUE – Des Débuts de l’enseignement au Sénégal
Saint – Louis a été la capitale du Sénégal jusqu’en 1958, du transfert à Dakar ; c’est pourquoi les premiers établissements scolaires d’Afrique francophone y ont vu le jour.
La première « école française » fut sans nul doute celle de Jean Dard, ouverte le 7 mars 1817 : elle ne comptait que 7 élèves le jour de la rentrée !
Monsieur Dard fut un pionnier : dans son « école mutuelle », on y apprenait à lire le française à partir du wolof.
Les Sœur de saint – joseph de Cluny sont arrivées à Saint-Louis en 1819.
Elles furent accueillies avec joie par Monsieur Dard qui espérait bien les voir ouvrir une école pour les filles. Cette première école pour les filles « noires et mulâtresse » ne vit le jour que suite à l’arrete du 15 juillet 1826 : suite à la visite de la fondatrice, Mère Anne – Marie Javouhey au Sénégal, en Gambie et en Sierra-Léone de 1821 à 1824. Elle dut, pour cela, faire de nombreuses démarche à Paris auprès des ministéres.
« L’école mutuelles » de Monsieur Dard n’eut pas la suite qu’elle méritait. Découragé, il quitta le Sénégal en 1821 et fut remplacé par son adjoint, Dominique Daspres, puis par des militaires. Jean Dard revint tout de même à Saint-Louis en 1832 … mais pour y mourir le 1er octobre 1833.
Ce fut ensuite « une pauvre histoire d’effort d’efforts incohérents », malgré un arreté du 3 janvier 1838 fixant « l’organisation de l’enseignement au Sénégal ».Il fallut attendre l’arrivée des frères de Ploermel en 1841 pour que l’enseignement y soit véritablement stabilisé.
C’est aussi à Saint-Louis que fut ouvert en 1843 par Abbé David Boilat, un authentique Saint-Louisien, le premier collége secondaire. Il comptait alors 30 eleves, tous issus de l’ecole primaire des Freres de Ploermel. Apres bien des vicissitudes, ce college du fermer ses portes en 1848.
Les freres de Ploermel durent quitter le Sénégal en 1904, par suite des lois de laïcistion. N’oublions pas, en effet, que toutes ces premiers ecoles étaient des établisssements publics confiés à du personnel réligieux .
Par contre, les sœurs de Saint-Joseph de Cluny n’ont jamais quitté Saint-Louis. Chassées, elles aussi, de leur école, elles créaient en 1906, « un ouvroir » : première ébauche d’un enseignement technique féminin. A cette même époque, le Père Daniel Brottier, alors vicaire à la paroisse de Saint-Louis créait « le patronage Jeanne d’Arc » pour garder contact avec la jeunesse.
La première école privée catholique de Saint – Louis fut ouverte en octobre 1922 par les sœurs de saint –joseph de Cluny au 5 de la Duret, où elle existe toujours.
Les frères de Ploërmel sont revenus à Saint – Louis en 1967, sur la demande de Monseigneur Dodds, pour ouvrir le collège « Didier-Marie » du nom d’un de Frères de la première équipe venue au Sénégal. Le Frères Didier-Marie originaire de la Martinique enseigna à Saint – louis, mais de 1849 à 1893 soit 44 ans, un record ! Ce même Frère fut d’ailleurs le créateur du Jardin d’Essais.
Pour diverses raisons, les établissements privés catholiques sont aujourd’hui peu nombreux dans le Diocèse de Saint-Louis, mais l’Eglise tient toujours à être présente dans le monde scolaire : n’est-elle pas « éducatrice et mère » par nature ?