Bienvenue à l’Office Diocésain de l’Enseignement Catholique de Saint-Louis
Placé sous l’autorité de l’Evêque, l’Enseignement Catholique dans le diocèse de Saint-Louis possède ses propres écoles et structures en vue de remplir la mission qui lui est donnée. Il revient au Directeur Diocésain, appelé aussi Délégué Episcopal, de mettre en œuvre cette mission spécifique en lien avec les autorités civiles compétentes et les différentes collectivités dans le cadre des compétences qui sont les leurs.
Au Sénégal, l’école catholique préexiste à l’enseignement public. Son origine remonte à la première moitié du XIXe siècle. Le gouverneur de Saint-Louis le Baron Roger avait confié « l’Ecole des Petites Négresses » aux sœurs de Saint Joseph de Cluny vers 1826 sous le règne de Anne Marie JAVOUHEY. Elles furent par la suite relayées par les frères de Ploërmel vers 1841 qui prennent en charge l’enseignement élémentaire créé par l’administration française. Plus tard, des jeunes prêtres sénégalais dont l’Abbé David BOILAT ouvrent un collège d’enseignement secondaire. L’enseignement Catholique se développe au gré de l’arrivée des Congrégations et des vicissitudes du laïcisme anticlérical naissant en France, qui entraina la fermeture momentanée des Ecoles Catholiques. C’est en 1947, avec l’arrivée de Monseigneur le LEFEBVRE que l’école catholique se développa de nouveau. En effet, après la 2ème guerre mondiale, l’Enseignement Catholique franchit une étape décisive dans son développement sous l’impulsion de Monseigneur LEFEBVRE, nommé archevêque de DAKAR et délégué Apostolique de l’Afrique Française et Madagascar. Une bonne partie des écoles catholiques datent des années 50. Aujourd’hui, la multiplication du nombre d’écoles impose une structure pour une meilleure harmonie et concertation.
Entre tous les moyens d’éducation, l’école revêt, selon le Concile Vatican II, une importance particulière, elle est spéciale, en vertu de sa mission. Il est le lieu de développement assidus des facultés intellectuelles. La présence de l’Eglise dans le domaine scolaire, selon Vatican a un titre particulier par l’école catholique. Tout autant que les autres écoles, celle-ci poursuit ses fins culturelles et la formation humaine des jeunes. Ce qui appartient en propre, c’est de créer pour la communauté scolaire une atmosphère animée d’un esprit évangélique de liberté et de charité, d’aider les adolescents à développer leur personnalité. L’école catholique étant un lieu de première annonce de l’Evangile, doit être explicitement adressé â tous, dans le respect des convictions de chacun et sans préjugés de réponses. L’enseignement catholique est soumis à des logiques institutionnelles fortes, qui sont en même temps des logiques d’ordre administratif, juridique, financier, économique, social et politique. Il ne s’agit donc pas de les ignorer.
L’école est le lieu par excellence où sont formés les futurs cadres et fonctionnaires de notre pays; et doit donc dispenser un enseignement de qualité aux enfants et les mettre dans les conditions susceptibles de leur permettre d’acquérir les connaissances dans de très bonnes conditions. Vue sous cet angle, la profession d’enseignant, quel que soit le niveau d’enseignement, devient une fonction noble puisque c’est à elle de former les dirigeants et les élites de demain. Ne doit pas être enseignant n’importe quel individu et le choix des enseignants doit être effectué dans les règles de l’art et de manière méticuleuse, si l’on aspire à un système éducatif de qualité.
Choisir l’Enseignement Catholique résulte d’une décision délibérée et volontaire des familles d’adhérer implicitement au projet éducatif proposé au niveau du diocèse mais également de chaque établissement. Pour rejoindre les attentes des jeunes, les préoccupations des parents et des enseignants, l’Enseignement Catholique cherche dans un même acte à Eduquer, Enseigner et à Evangéliser. L’Enseignement Catholique associé par contrat à l’Etat, dans le respect de la liberté des consciences de chacun, est et reste ouvert à tous ceux qui en font la demande et qui s’inscrivent dans la volonté de l’Eglise d’être présente à leurs côtés.
Plus que jamais, pour relever les défis qui attendent nos jeunes, il nous faut être ensemble. C’est toute la pertinence de la Synodalité dont le but est d’unir nos forces et nos compétences pour travailler dès maintenant, dans chaque diocèse, chaque paroisse et structures ecclésiales. Cela nous appelle tous, à tous les niveaux de l’Église, à renouveler notre façon d’être et de travailler ensemble pour aller de l’avant. Parents, premiers éducateurs enseignants et personnels de nos écoles catholiques, sans doute, nous nous efforcerons ensemble de relever le défi de l’éducation.
Je voudrais rappeler aux Enseignants et personnels des établissements de l’ODEC de Saint-Louis, que leur engagement au sein de l’Ecole Catholique et leur service au cœur de la société sont magnifiques et impeccables. Qu’aucune difficulté quelle qu’en soit sa nature ne vous décourage, ne vous paralyse ni ne vous arrête. Activez en vous votre vocation d’éducateur. Soyez conscients que le métier enseignant est un métier passionnant et mais aussi exigeant. Comme les autres professions, enseigner s’apprend tout au long de la vie pour acquérir de nouvelles compétences et pour permettre à chaque élève de développer son potentiel. Les erreurs pédagogiques des jeunes enseignants doivent être acceptées dans l’apprentissage. « C’est en se forgeant, qu’on devient forgeron ».
Nos écoles catholiques sont longtemps été des berceaux de l’excellence, de la réussite et de la discipline. Le manque de discipline est un phénomène qui menace la qualité de l’enseignement. Si vous baissez les bras sur ce terrain, vous serez incapables de contrôler le comportement des élèves. La plupart des jeunes enseignants se sentent moins aptes à rétablir l’ordre, et à gérer une classe. La personnalité de l’enseignant a une influence directe sur le climat de la classe, et sur le maintien de la discipline en classe.
Par ailleurs, il est à préciser que les établissements scolaires publics et privés sont des unités ou entités complémentaires dont l’objectif est de préparer les apprenants et de leur apporter les compétences de base et d’assurer les éléments d’insertion sociale et professionnelle. Quoiqu’il en soit, le secteur privé souffre également de plusieurs maux. Il ne faut pas occulter l’état d’anxiété que connaît le secteur en raison des différentes attaques et des campagnes de dénigrements qu’il subit, le privant de ses droits légitimes, et d’ignorer son rôle de secteur pionnier.
Nous tenons à rappeler la volonté de l’Etat de promouvoir la qualité de l’enseignement privé en tant que composante essentielle du Système mais aussi, comme partenaire de l’Etat dans le cadre de la promotion de l’éducation. L’enseignement privé catholique, comme tout autre Institut privé, joue un rôle prépondérant. Il est donc important de protéger la liberté des parents de choisir un établissement privé pour leur enfant autre que le public, et de fonder des écoles privées.
L’enseignement catholique est une FORCE dans les trois régions constitutives du diocèse de Saint-Louis. La présence de l’Ecole Catholique dans ces régions est d’une importance capitale. L’école s’est implantée dans les trois régions administratives qui couvrent ce diocèse pour répondre au projet éducatif de l’école catholique, qui a pour mission la formation intégrale de la personne humaine.
Nous rendons un grand hommage Tous les enseignants catholiques fidèles, qui ont accepté de rester dans l’Enseignement Catholique au profit des enfants (malgré notre économie financière si fragile). La tentation de se rejoindre la fonction publique est flagrante et guette nos enseignantes catholiques. Nous disons notre reconnaissance à ces enseignants catholiques pour leur détermination, leurs sacrifices et la valeur de leur vocation d’enseignant sont louables.
Servir l’enseignement catholique c’est servir le Christ, premier Educateur par excellence des hommes.
Vive la Doctrine Sociale de l’Eglise
Vive l’enseignement catholique
Vive les enseignants catholiques